“Je suis un incorrigible bavard, curieux des autres, attentif, l’œil en éveil, en attente d’un détail drôle ou tendre. Je croque les passants, je dévore celles ou ceux que je croise, je suis un voleur de cœur.”
"Certains grâce à un metteur en scène ou un dialoguiste de génie sont entrés dans la légende. Tous n’eurent pas cette chance. Il est essentiel pour un acteur d’avoir cette conscience-là, de ne pas espérer en la postérité mais d’essayer de donner en jouant le plus de bonheur autour de soi. Cocteau appelait cela la politesse de la vie."
“Mes amis, futurs réalisateurs, reprochaient au cinéma d’être vieux, poussiéreux et de s’enliser dans des drames psychologiques, dépassés et ennuyeux, entre jeunes premiers d’avant-guerre jaunis et plus dans le coup… J’avais été promu « leur acteur », j’étais leur chouchou, leur récréation, leur petite musique de jour et de nuit. Je les faisais rire et ils me promettaient tous de me donner le rôle de ma vie.”
“L’Anjou est un grand jardin extraordinaire, mystérieux et joyeux, les fleurs y poussent joliment, le festival comme le soleil réchauffe les esprits chagrins, partage avec la jeunesse le goût des textes et concrétise les rêves fous de tous ceux, différents mais rassemblés, qui aiment le théâtre.”
Le théâtre qui est né de la Terre.
Le théâtre de Ramatuelle et la maison des Ayguiers ouverts portes et fenêtres aux quatre vents, de l’amour, de l’amitié, de la fidélité et de la générosité. Merci Jean-Claude d’avoir fait, tous ensemble, cette folie qui est celle, des enfants, pas dangereuse.
Jacqueline Franjou