La démolition de la caserne de la Part-Dieu en 1968 répond à deux objectifs : réaliser sur un terrain vierge un centre-ville contemporain bénéficiant de tous les services et équipements modernes existants, tout en anticipant les besoins futurs de Lyon, métropole d’équilibre. Du projet urbain initial de Charles Delfante aux réflexions actuelles conduites par l’agence l’AUC, l’aménagement du quartier a connu de nombreux modèles de développement urbain.
Conçue à l’époque où la voiture individuelle était reine, la Part-Dieu s’est adaptée en permanence pour accompagner l’évolution des modes de déplacements et leur place dans la ville : arrivée du TGV et construction de la nouvelle gare, développement des transports en commun (bus, métro, tramways) puis des modes doux (piétons, vélos)…
Du premier immeuble de bureaux, le Part-Dieu Garibaldi inauguré en 1971, à la tour Incity le quartier de la Part-Dieu a su s’imposer comme le deuxième quartier tertiaire français et le cœur économique de la métropole. Accueillant à l’origine des entreprises du secteur des affaires (banque et assurance) et des administrations publiques, le quartier se tourne depuis une dizaine d’années vers des entreprises spécialisées en ingénierie et innovation urbaines.
Héritage de la politique culturelle d’André Malraux, le quartier de la Part-Dieu héberge plusieurs équipements culturels majeurs qui participent à son rayonnement et à son attractivité : la bibliothèque centrale de Lyon, l’auditorium Maurice Ravel, les nouvelles archives départementales et métropolitaines.
Avec l’installation des nouvelles halles de Lyon sur le Cours Lafayette en 1971 et l’ouverture d’un des plus grands centre commerciaux d’Europe en 1975, les lyonnais découvrent le shopping moderne à la Part-Dieu dans les années 70.